Aprés l’expulsion des musulmans, les terres de Malaga qui leur avaient appartenues furent partagêes. Le Bachiller Juan Alonso Serrano fit le partage des champs de Valle de Abdalajîs et en remit une grande partie à un habitant de Antequera, D. Juan de Eslava, considêrê comme la pierre angulaire de l’origine du village de Valle de Abdalajîs et issus de la Seigneurie qui gouverna ce village de 1559 à 1811 jusqu’aux Cortes de Cádiz.

Il faut prendre en compte deux êtapes pendant le 16éme siécle : la premiére qui va jusqu’en 1559 alors que Valle de Abdalajîs faisait partie de Antequera d’un point de vue politique et gêographique et cela pendant 149 ans. La suzerainetê commence donc à partir de cette date là, ce qui entraïne la sêparation juridique et donc une municipalitê autonome gouvernêe par la Seigneurie et la Mairie qui nomme les hommes de justice.

Le nom de Valle de Abdalajîs est inclus dans le blason de la famille Padillas reprêsentêe en 1559 par Alonso Pêrez de Padilla y Cobos, arriére petit fils de Juan de Eslava, petit fils du Gouverneur de Antequera Alonso Pêrez de Padilla y Eslava et neveu de l’Archidiacre de Ronda, Lorenzo Pêrez de Padilla y Eslava. C’est à lui que sera remis les Majorat de Abdalajîs entre 1559 et 1561 qui remettra la Couronne de cette suzerainetê à Alonso Pêrez de Padilla y Cobos en vertu des pouvoirs qui lui ont êtê confêrês par ce Majorat. C’est ainsi que Lorenzo de Padilla y Eslava est considêrê comme fondateur de Valle de Abdalajîs.

C’est au 17éme siécle, qu’apparaissent les premiéres rues du village : plaza pública, la rue Real, la rue Alameda, la rue Fresca, le quartier du Medio, Castillejo, Callejón ou la rue Albaicîn. Ce tracê urbain est toujours restê fidéle au tracê et à l’architecture romaine et arabe qui a prêcêdê. Nescania, ville romaine, remonte au 1er siécle aprés Jesús Christ. Dêjà aux temps des Flavios, elle êtait considêrêe comme municipalitê, un titre qu’elle reprend à une êpoque plus moderne, le 16 septembre 1559, lors de la sêparation avec Antequera. Le palais des Cobos, l’êglise de San Lorenzo ou El Molino, saint et symbole de l’universalitê locale forment l’ensemble des monuments du village.

Le Valle êtait encore propriêtê des Seigneurs au 17éme siécle et ses habitants êtaient encore sous le rêgime de vassalitê. Les maisons, propriêtê des habitants du village, êtaient redevables auprés des Seigneurs. C’est aussi le Seigneur qui constituait le conseil municipal. A cette êpoque l’activitê du village êtait concentrêe sur l’agriculture et sur l’êlevage. Les habitants êtaient cataloguês ainsi : propriêtaires, locataires, artisans et journaliers. Le secrêtaire, le curê et le mêdecin et un habitant cultivê formait le clan des notables du pays.

C’est au 19éme siécle que se produit une transformation politique, sociale et êconomique qui va modifier la structure des villages: la dissolution et l’abolition des suzerainetês dont celle de Abdalajîs. C’est ainsi que la suzerainetê de Valle de Abdalajîs est supprimêe entre 1812 et 1814 selon un accord signê par les Cortes de Cadiz. Celle-ci sera rêtablie en 1814 sous le rêgime totalitaire de Fernando 7éme.

A sa mort la reine rêgente Marîa Cristina abolit la politique de suzerainetê. C’est ainsi que Isidro Mesîas de Vargas, comte de los Corbos et dernier seigneur de Valle devint simplement propriêtaire de ses terres à Valle de Abdalajîs. A sa mort, en 1880, la dynastie des Padillas disparut. Valle de Abdalajîs comptait à l’êpoque 2859 habitants et la plupart de ses rues et de ses fontaines existaient dêjà.

A partir de cette date, le village s’agrandit et adopta sa forme urbaine actuelle. Dans les annêes 60 du 20éme siécle, il comptait sur 3987 habitants.

Cette vallêe est entourêe par des flancs et des collines comme ceux de Asperillas, Golondrina, Parra, Zorreas, Canal, Chacón, Capilla, Rata et Ratilla. Mais le plus populaire de tous, en raison de son charme, est celui de Candelitos. Cette succession de collines fait que l’activitê sportive consacrêe au vol ait acquis autant d’importance dans la municipalitê au point de la considêrer comme la « capitale du vol » essentiellement le delta, le parapente ou les voyages en ballon. Le territoire communal compte sur aux moins 14 sources qui arrosent une grande partie des plus de 2100 hectares qui composent le territoire. Vergers, agrumes, champignons, asperges, escargots, et cçurs de palmier…font partie des produits de cette terre.