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Tombe du Tempranillo

Diputación de Málaga
TUMBA DEL TEMPRANILLO. ALAMEDA (11)

Tombe du Tempranillo

C/ Álamos, s/n
CP 29530
Art et monuments > Mausolée et panthéon

Le tombeau d'un des plus grands brigands parmi ceux qui ont traversé la campagne de Malaga, José Maria Hinojosa Cobacho, mieux connu comme « le Tempranillo », il se trouve à l'intérieur du patio (cour intérieure) de l'Eglise Paroissiale de Alameda.
Dans une ville de la province de Cordoba (Cordoue), nommée Jauja, fondée en 1696, naissait Jose Maria le 24 juin 1805. Ses parents, Juan Hinojosa et Maria Cobacho. Sa famille s’occupaitt donc, comme lui même fera plus tard, des travaux dans les champs. À ses débuts comme « bandolero » (brigand) on raconte différentes histoires, une par vengeance et l’autre suite à une offense.
L’une d'elles raconte, qu'un jour, le village de Jauja célèbrait la foire et la « romería » (pélerinage) en honneur à Saint Michel Archange; les rues étaient décorées pour recevoir la procession de Saint Michel. José María, dansait vivement avec la jeune Clara, jolie jeune fille avec laquelle il s’était fiancé peu de temps auparavant, pendant que le couple dansait, un autre homme la pris de la main, et pendant qu'il la lui enlevait il lui criait "tu ne dois danser qu’avec moi". Le conflit continua et les hommes sortirent des couteaux. Après quelques tentatives, José María se montra plus abile que son adversaire, il lui donna un coup de couteau dans le ventre en le laissant mort sur le sol.
En sachant quelle serait sa fin, le jeune José María, s’enfuit à l'abri dans les monts de Ronda. Étant donné qu’il se réfugia très tôt on le nomma « el tempranillo » (le précoce). Peu de temps plus tard, on connaissait les exploits du brigand « bandolero » de Jauja, connu comme "le Tempranillo".
Les années passent et Jose Maria se sent fatigué, il a le désir de refaire sa vie et de vivre calmement avec sa famille. Pour cette raison, le Tempranillo" accepte la grâce que Fernando VII lui offre et que les autorités acceptent également. Le temps passe et Jose Maria vit calmement avec les siens. Un jour on confie à Jose Maria la mission de terminer avec les brigands dans la basse Andalusie et surtout avec un d’entre eux, le plus sanguinaire surnommé le Barberillo, qui précédemment avait fait partie de sa bande. Jose Maria en sachant où se trouvait le brigand, alla au cortijo de Buenavista, à deux kilomètres de la ville de Alameda, dans sa partie nord-ouest. Barberillo savait que le Tempranillo irait le chercher et l’attendit patiemment. De toute façon ce qui se passa fut que le Barberillo tira à bout portant et Jose Maria ne pus se défendre car son pistolet s’enraya. Ces coups de feu le blessèrent gravement, et il mourut un jour plus tard, le 23 septembre de 1833, à vingt-huit ans, dans l'auberge de San Antonio, avec ceci on mettait un point final à l’aventureuse vie du légendaire brigand.

 

Le tombeau d'un des plus grands brigands parmi ceux qui ont traversé la campagne de Malaga, José Maria Hinojosa Cobacho, mieux connu comme « le Tempranillo », il se trouve à l'intérieur du patio (cour intérieure) de l'Eglise Paroissiale de Alameda.

JOSE MARIA le « TEMPRANILLO » (NOTE BIOGRAPHIQUE) Bien que Jose Maria ne soit pas de Malaga, il y a longtemps vécu et il y a fait de nombreuses escapades parmi les plus connues, dans la province de Malaga, on l’associe au village de Alameda, où se trouve actuellement sa tombe.

Dans une ville de la province de Cordoba (Cordoue), nommée Jauja, fondée en 1696, avec une église et un maire qui était également l'employé du corrégidor de Lucena, naissait Jose Maria Hinojosa Cobacho, le 24 juin 1805. Il fut baptisé par le prêtre de la paroisse dans l'église de sa ville natale, connu comme Don Francisco. On le baptisa José Pelagio. Il perdit le nom de Pelagio après peu, mieux connu comme Jose Maria Hinojosa Cobacho. Ses parents, Juan Hinojosa, mieux connu comme (El Gamo), outre des tâches agricoles, il s’occupait de contrebande et de chasse furtive. Sa mère Maria Cobacho, était une femme de l´époque, travailleuse tant dans les champs comme à la maison. Sa famille s’occupaitt donc, comme lui même fera plus tard, des travaux dans les champs.

Le père de Jose Maria fut blessé à mort et avant de mourir on essaya de lui faire dire qui et pour quelle raison on l’avait blessé, mais il mourut sans ne rien dire.

La mère de Jose Maria reste veuve et dans la plus complète des misères. Le prêtre de paroisse, Don Julian, eut pitié de la mère et du fils et les aida tant qu’il put, en s'occupant de la tutelle de Jose Maria et en essayant sans succès de le faire étudier.

Il ne fut pas éduqué, quelque chose d’habituel pour l’époque et pour ces lieux.

Il était analphabète comme la plupart de ses voisins. Les valeurs étaient celles propres à ces gens, le peu de culture les faisait marquer une série de règles morales, généralement tout à fait inouïes pour notre époque et notre niveau culturel. C’est à dire, si un mari était trompé, selon « l'éthique morale », il devait tuer la femme et son amant. Pour ce qui en est des règlements de comptes, la fin était toujours tragique, on n’avait jamais recours à la justice au risque de finir en prison. Ensuite chacun devait prendre ses responsabilités, mais l’honneur de la victime était sauf, bien que dans beaucoup de cas, le fait de « laver la honte »les faisait finir au garrot.

On sait que, José María, a vécu dans la rue de Santa Clara dans le village de Montilla. À ses débuts comme « bandolero » (brigand) on raconte différentes histoires, une par vengeance et l’autre suite à une offense.

L’une d'elles raconte, qu'un jour, le village de Jauja célèbrait la foire et la « romería » (pélerinage) en honneur à Saint Michel Archange; les rues étaient décorées pour recevoir la procession de Saint Michel. Tous chantaient et riaient; pour un instant la pauvreté quotidienne laissait place à la fête. Le soir, comme de coutume, on avait organisé une grande danse sur la place du village. Comme dans tous les villages, c’était une des rares occasions pour que les jeunes dansent entre eux.

José María, dansait vivement avec la jeune Clara, jolie jeune fille avec laquelle il s’était fiancé peu de temps auparavant, pendant que le couple dansait, un autre homme la pris de la main, et pendant qu'il la lui enlevait il lui criait "tu ne dois danser qu’avec moi". Le conflit continua et les hommes sortirent des couteaux. Après quelques tentatives, José María se montra plus abile que son adversaire, il lui donna un coup de couteau dans le ventre en le laissant mort sur le sol.

En sachant quelle serait sa fin, le jeune José María, s’enfuit à l'abri dans les monts de Ronda. Étant donné qu’il se réfugia très tôt on le nomma « el tempranillo » (le précoce). Peu de temps plus tard, on connaissait les exploits du brigand « bandolero » de Jauja, connu comme "le Tempranillo".

L'autre version raconte qu'une gitane, connue comme María de la Fuensanta "La niña de oro" (L’enfant en or), maîtresse du gitan querelleur "Chuchito", lui confia le secret du décès de son père. Selon elle, "el Gamo" mourait de la main d’un propriétaire foncier des alentours. Peut-être pour cette raison, le père ne dit rien, pour ne pas obliger son fils à le venger et à donner une mauvaise tournure à sa vie.

Dans une des « coplas » (chansons de l’époque), chantées dans les auberges et tavernes des chemins, on faisait référence, avec tout luxe de détails et curiosités malsaines, aux événements épiques de ce terrible brigand, on racontait qu’il avait organisé une bande de hors-la-loi de plus de cinquante membres.

Il ne manquait pas de publications sous forme d'articles ou carnets, qui racontaient les aventures du Tempranillo, tout comme ses exploits épiques. Beaucoups de voyageurs anglais de l'époque et le célèbre auteur Merimée se sont inspirés à sa légende.

Apparemment, le Tempranillo, s’enfuit dans la montagne, avec Chuchito, suite aux conseils de « La niña de oro », qui l'accompagna au début dans sa fuite. Chuchito, refusait que « La niña de oro » les accompagne, il le dit à José María, le Tempranillo ne fut pas d’accord de la laisser partir et les deux hommes urent une brusque discussion qui termina avec la fuite du gitan après lui avoir promis qu'il le tuerait. Comme José María connaissait les promesses des gitans, il décida de courir après lui et de mettre terme à la menace en lui traversant le coeur avec un couteau aiguisé.

Le Frère Majeur de la confrérie du Christ des Obscurités (Cristo de las Tinieblas) ou mieux connue comme le Christ de la Main Noire (Cristo de la mano negra), un tel Celestino, également secrétaire du Carpio, s’obtina a capturer notre homme de Jauja. Celestino, mauvais homme qui faisait ses escapades protégé par sa position sociale, connu par ses assasinats masqués ou ses actions de contrebande, décide, façe à l’impossibilité d’attraper le Tempranillo, d’emprisonner sa mère et sa fiancée. Et Celestino, dont disait un refrain populaire: "Envoye moi car je suis greffier/si on te poursuit pour te tuer/donne-moi une bourse d'or/et un autre sera pendu à ta plaçe", trouva la mort par les mains de José María.

Son premier compagnon d’escapades fut "Frasquito el de la Torre" ( Frasquito de la Tour), né a Almonaster la Real et habitant de Torre de Alháquime, dans la ville de Ronda. Frasquito devint beau-frère du Tempranillo, puisqu’il se maria avec sa soeur, une belle gitane, une habitante de Grazalema nommée María Jerónima. Il fit amitié avec un autre « bandolero », Juan Caballero, les trois en complète harmonie se consacrèrent à exercer leurs actes délictueux dans les monts et coteaux.

On raconte beaucoup d'anecdotes, une des plus connues est peut-être celle où José María, après avoir beaucoup monté à cheval, se retrouva assoiffé et affamé. Il vit au loin une ferme (cortijo) vers où il se dirigea pour calmer son appétit. Après être entré dans le séjour il pu voir des hommes qui mangeaient des « gachas » (bouillie de farine cuite avec du lard), après les avoir salués il demanda d’être invité à prendre part à ce pauvre festin. Les convives rirent de lui et lui dirent qu’il ne pouvait pas manger car il n’avait pas de cuillère. José María pris un morceau de pain et après s’être fait avec l'écorce une grossière cuillère il commença à manger. Les paysans, essayèrent de l’empêcher de manger, mais le Tempranillo sorti son pistolet et les visa tandis qu'avec l'autre main il continuait à manger comme si rien ne s’était passé. Après avoir fini de se rassasier il se leva et dit à ses hommes: je suis José María le Tempranillo maintenant vous allez manger vos cuillères. Les hommes, surpris et alarmés commencerent à mordiller les cuillères de bois, quand ceux-ci terminèrent, le brigand s’en alla satisfait et souriant.

Dans une autre de ses escapades on raconte, comment dans l’auberge de Gaucín, alors que plus de soixante "royalistes" (soldats du Roy), buvaient et mangeaient il leur vola avec ses hommes toutes leurs armes.

À son groupe s’unissait, non sans la méfiance des autres brigands, un lieutenant des « Migueletes », le lieutenant Céspedes, il laissa l’uniforme pour s’unir aux escapades, peux de temps plus tard on le conaissait comme "le poison" (el veneno).

Un des faits des plus excellents parmi ceux qu’on raconte est le suivant: Les « Migueletes » avaient étudié un plan, préparer une embuscade pour tuer le Tempranillo. D’après un ordre de l'Assistant de Séville, Jose Manuel de Arjona, les Migueletes profitèrent du fait que Maria Jerónima était enceinte, ils envoyèrent un messager pour prévenir José Maria que sa femme allait accoucher. Jose Maria, ne voulant pas mettre en danger la vie de ses compagnons, leur ordonna de ne pas le suivre. Le Tempranillo se dirigea vers le « cortijo » où se trouvait sa femme, tout en sachant qu’il risquait une embuscade des Migueletes. Une fois à l'intérieur commença la terrible lutte qui fit plusieurs morts et plusieurs blessés. Sa femme, Maria Jeronima, mourut pendant l’accouchement, à cause du manque de moyens et des terribles circonstances. En se voyant perdu, Jose Maria, pris le corps de son épouse, le monta sur son cheval, il pris son fils, le mis comme il put dans sa ceinture; il ordonna aux femmes qui étaient dans la maison d’ouvrir la porte. Le Tempranillo sortit comme un éclair sur son cheval en tirant des coups de pistolets avec ses deux mains à gauche et à droite. Les Migueletes, restèrent tellement impressionnés que Jose Maria se sauva sans recevoir aucune éraflure.

Ce fait fut transcrit, grâce aux écrits de Juan Caballero sur les exploits du Tempranillo, un des amis de Jose Maria. Jose Maria, se dirigea vers la ville de Grazalema, où vivait la famille de son épouse. Il donna son fils à la grand-mère du nouveau-né et ordonna qu’on enterre sa femme dans les terres de l'église. À Grazalema on décida que le jour du baptême du seul fils de Jose Maria, serait le 10 janvier. Deux jours après l'incident tragique et la naissance du garçon, on baptisa ce nouveau chrétien.

Les villageois, en pensant que la leçon de l’embuscade suffirait à Jose Maria le Tempranillo pour ne pas assister au baptême de son fils restèrent stupéfaits lorsqu’ils le virent au baptême de son héritier. Ils disent de lui qu’ils le virent fier et arrogant, sans aucune crainte dans son visage. Le baptême ne se célébra pas étant donné la récente perte de la mère du nouveau-né; les parrains étaient Juan Caballero et la soeur de Maria Jeronima.

D’après les écrits de Juan Caballero, il y a une ordre Royale datant de 1832, dirigé au Capitaine Général de Grenade où se racontait l’assaut manqué au brigand, et l'insolence qu’il avait montré en apparaissant dans le village pour le baptême de son fils. On peut lire dans cet écrit: “Grazalema est un foyer pour les contrebandiers et les hors-la-loi".

Les années passent et Jose Maria se sent fatigué, il a le désir de refaire sa vie et de vivre calmement avec sa famille. Pour cette raison, celui qui avait affirmé avec toute l'arrogance ceci: “le roi sera roi à Madrid, mais dans la Sierra Morena le roi c’est le Tempranillo" accepte la grâce que Fernando VII lui offre et que les autorités acceptent également. Grâce accompagnée par la nomination de commandant de l’escadron de sécurité du corps des Migueletes. Cet escadron s’était formé pour combattre, ceux qui, tout comme lui, se cachaient dans les montagnes. Le temps passe et Jose Maria vit calmement avec les siens. Un jour on confie à Jose Maria la mission de terminer avec les brigands dans la basse Andalusie et surtout avec un d’entre eux, le plus sanguinaire surnommé le Barberillo, qui précédemment avait fait partie de sa bande. Jose Maria en sachant où se trouvait le brigand, alla au cortijo de Buenavista, à deux kilomètres de la ville de Alameda, dans sa partie nord-ouest. Barberillo savait que le Tempranillo irait le chercher et l’attendit patiemment.

Nous ne savons pas ce qui s'est produit ce jour, quand Jose Maria est apparu devant son vieil ami. Nous ne savons pas s'il avait l'intention de lui demander de quitter ces terres pour ne pas devoir l'arrêter ou s’il arriva avec l’intention de le capturer. Ce dont nous pouvons être sûr c’est qu’au Barberillo, le fait de se trouver façe à son ex capitaine maintenant au service des Migueletes ne plut pas du tout. De toute façon ce qui se passa fut que le Barberillo tira à bout portant et Jose Maria ne pus se défendre car son pistolet s’enraya. Ces coups de feu le blessèrent gravement, et il mourut un jour plus tard, le 23 septembre de 1833, à vingt-huit ans, dans l'auberge de San Antonio, avec ceci on mettait un point final à l’aventureuse vie du légendaire brigand. Une jolie femme connue comme la « Rubia » (blonde) amante du malchanceux brigand, se présenta désespérée dans l'auberge avec un pistolet en disant entre sanglots et cris: « Soyez maudit, par votre faute Jose Maria est mort! » Dans l’intéressant livre de l'auteur Antonio Pineda Leon, « Aproximaciones a la vida de Jose Maria El Tempranillo » (approches à la vie de Jose Maria le Tempranillo), j'ai pu trouver les notes qui m’ont servi pour compléter le présent chapitre:

Comme nous savons, José María "le Tempranillo", eut un fils qu’on nomma, José María Hinojosa Francés.

Celui que le Tempranillo sauvait dans sa ceinture. Le 18

septembre 1852, se mariait avec Araceli Reyes Cobacho.

Nous savons que le fils du Tempranillo a vécu à Torre del l'Alhaquime, et après à Ronda. Il a aussi vécu dans le village de Baldelatosa, en se consacrant à l'industrie minière.

Le fils de José María donnait à son père, une petite-fille,

Qu’il appela María Jerónima Hinojosa Reyes.

BIBLIOGRAPHIE : Anciennes histoires de bandoleros et pirates à Malaga, de Diego Ceano.

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