Ce site web utilise ses propres cookies ainsi que ceux d'organismes tiers afin de regrouper l'information permettant d'optimiser la visite, bien qu'ils ne puissent en aucun cas servir à des fins personnelles.

Politique de cookies

Hespérie de la malope. Pyrgus onopordi (Rambur, 1839)

Diputación de Málaga
012 Ajedrezada bigornia

Hespérie de la malope. Pyrgus onopordi (Rambur, 1839)

Présence
janfévmaravrmaijuijuiaoûsepoctnovdéc
Apparence sécurisée Apparition probable
MediosTerrestre
Faune > Papillons

Envergure des ailes : entre 2 et 2,8 cm.

Identification

Ailes ouvertes : sur l’aile antérieure, il a quatre points proches de l’apex, le dernier étant décalé et plus rapproché du bord ; sur la postérieure, des taches centrales claires peu définies.

Ailes fermées : de couleur marron ou châtaigne, son aile postérieure présente de petites taches blanches sur le bord - l’une d’elles plus grande -, et l’angle de la centrale pointe vers l’intérieur.

Espèces similaires

Hespérie des sanguisorbes : ouvert, il a quatre points sur la série proche de l’apex avant, le dernier n’étant pas décalé ; fermé, sa couleur est rougeâtre ou châtaigne et l’angle de la tache centrale est tourné vers l’extérieur.

Hespérie de l’herbe-au-vent : ouvert, il a trois points sur l’apex ; fermé, il n’a pas de taches le long du bord de l’aile postérieure.

Les papillons du genre Pyrgus sont souvent impossibles à différencier par une observation externe, en particulier l’Hespérie de la malope et l’Hespérie des potentilles Pyrgus armoricanus (Oberthür, 1910) ; il est donc nécessaire d’avoir recours à l’étude des organes génitaux masculins. Dans la province de Malaga, seule l’Hespérie de la malope a été observée jusqu’ici.

Biologie et Habitat

Deux générations se succèdent chaque année, la première au cours du printemps et au début de l’été et la seconde à la fin de l’été et au début de l’automne ; elle sera la plus abondante s’il pleut en fin d’été.
Il habite les clairières des forêts et des garrigues et les prairies, souvent sur des zones peu escarpées, aussi bien dans des espaces en bon état de conservation que dégradés, comme par exemple les alentours de fermes en ruines ou habitées, les terrasses alluviales et les fossés des routes. Toujours là où se trouvent les plantes hôtes de ses chenilles, principalement la mauve (Malva spp.), mais également l’hélianthème des Apennins (Helianthemum apenninum) et la potentille rampante (Potentilla reptans).

Répartition Gran Senda

Il est peu connu sur le GSM, seulement signalé ponctuellement sur quelques étapes du nord de la province, principalement celles situées à l’ouest. Il pourrait être présent, de façon isolée, sur la majeure partie du parcours, sauf sur les étapes les plus urbaines.