Identification

Ailes ouvertes : le mâle est jaune avec de grandes taches orange couvrant une bonne partie de l’aile antérieure, une caractéristique qui permet de l’identifier même en vol. La femelle est blanche avec l’apex des ailes antérieures doré et une tache noire au centre de l’aile.

Ailes fermées : chez les deux sexes, le fond de l’aile postérieure est jaune, marbré de taches foncées avec, sur le bord extérieur, quelques taches blanches, pas toujours visibles. Lorsqu’il déplie l’aile antérieure, on peut voir la couleur orange du mâle ou blanche de la femelle.

Espèces similaires

Piéride du raifort : il est plus grand. Ouvert, il peut seulement être confondu avec la femelle de l’Aurore de Provence, mais la Piéride du raifort a l’apex de l’aile antérieure noir avec une longue tache orange en son centre. Fermé, les deux sexes présentent beaucoup plus de taches foncées et blanches et le bord supérieur de l’aile antérieure a un angle très prononcé.

Comme expliqué précédemment, le mâle de l’Aurore de Provence peut être identifié facilement en vol, cependant, il ne faut pas le confondre avec le mâle du Citron de Provence, également orange et jaune, mais beaucoup plus grand et au vol plus lourd.

Biologie et Habitat

Il vole depuis la fin de l’hiver jusqu’à la fin du printemps, à une altitude de plus en plus élevée à mesure que la saison avance, en une seule génération annuelle, mais dont l’émergence se prolonge dans le temps. Occasionnellement, des adultes peuvent émerger en plein été.

Il vit dans divers habitats forestiers et de garrigue, y compris les champs d’amandiers, d’oliviers ou d’autres plantes ligneuses abandonnés. Son vol est très nerveux et il ne s’arrête généralement pas, sauf de temps en temps pour butiner des fleurs. Par contre, il est relativement facile à localiser posé, tôt le matin ou les jours frais et nuageux, dans les fossés des petites routes, des pistes forestières et des sentiers, souvent installé sur la plante hôte de ses chenilles, qui à Malaga est la biscutelle (Biscutella sempervirens).

Répartition Gran Senda

Il se trouve pratiquement sur toutes les étapes du GSM, bien qu’il soit moins abondant et plus localisé sur celles du littoral et du nord de la province, occupant alors les derniers vestiges de végétation autochtone.