La Hoya del Tajo ( Jusqu’au km 3 )

Le chemin utilisé pour descendre de Ronda est connu sous le nom de Camino del Campillo. Entre les amandiers, le chemin pavé laisse à droite, dans un virage serré l’accès à la base du Pont Neuf (Puente Nuevo) et la sortie des deux via ferratas du Tajo. Au carrefour suivant et très proche, on atteint le mur en pisé de l’Albacara, laissant à droite l’accès à la Porte de Cristo ou de Los Molinos et la Grande Randonnée se dirige à gauche vers la Porte du Vent (Puerta del Viento).

On accède ainsi, à environ 500 mètres, au Chemin des Moulins (Camino de los Molinos). Cette large route a été pavée pour la construction de la centrale hydroélectrique de Ronda dans les années 1940, et elle s’y dirige. Vous atteignez un palier où commence la Cuesta del Cachondeo, d’où vous avez l’une des meilleures vues sur le Puente Nuevo et les falaises du Tajo.

Vous passez à côté de l’entrée d’une au¬berge puis près de deux moulins restaurés et la Gorge du Guadalevín cèdent la place aux vergers. Vous avez quitté le chemin pavé à droite qui va à la centrale électrique, et une descente raide en béton place le chemin sur le lit de la rivière, qui vient de la Sierra de las Nieves. L’ascension immédiate mène entre vergers et noyeraies à une curieuse maison qui conserve une tour médiévale sans enduit puis se poursuit entre vignes, bastides et centre équestre jusqu’à l’un des débouchés naturels de La Hoya, el Puerto de la Muela, d’où sont obtenues les meilleures perspectives du chemin parcouru jusqu’à ce kilomètre 3.

La Dehesa del Mercadillo et La Indiana ( Jusqu’au km 5 )

À cet important carrefour, la piste est en gravier et relie les deux chemins qui descendent de Ronda à travers le parc périurbain Dehesa del Mercadillo, une zone forestière d’environ 138 hectares de pins parasols avec quelques chênes verts. La direction prédominante est maintenant vers l’ouest, en quittant la pinède pour rejoindre d’anciennes carrières et dépotoirs abandonnés et les environs de la station de transfert des déchets solides de la région, qui sont laissés sur la droite dans un virage. C’est celle-ci et la Cañada Real del Campo de Gibraltar, qui descend vers La Indiana entre les fermes d’élevage et la cheminée d’une ancienne usine d’extraction de grignon. Juste avant d’atteindre la route, passer l’ancienne École et Ermitage sur la gauche. Le petit groupe de maisons de ce village, El Hoyo Tabares longe la route, que l’on quitte au kilomètre 5 pour rejoindre à nouveau les rives du Guadalevín.

Le fleuve Guadiaro et l’Ancien Chemin ( Jusqu’au km 10 )

À la confluence des rivières Guadalevín et Guadalcobacín, le chemin commence à tourner vers le sud-ouest en suivant le Guadiaro. Après les ruines d’une maison près du ruisseau Cupil se trouve le passage à niveau sans barrière de la ligne Algeciras-Bobadilla. Une fois de l’autre côté, le GR-7 E-4 continue son chemin seul vers Montejaque et le sentier va en parallèle à la voie ferrée dans le Parc Naturel de la Sierra de Grazalema.

Il y a un grand frêne près d’une source qui marque le kilomètre 7 et jalonne notre itinéraire et juste au kilomètre 8, vous devez quitter la voie et commencer un chemin, près du gué de La Pasada de Gibraltar.

La première côte importante commence ici, au pied de la Sierra del Algarrobo connue sous le nom de Los Pajarejos, occupée par un genêt dense avec des palmiers nains, des oliviers et quelques chênes verts. De plus en plus bas, le ruban de la rivière se colle aux parois rocheuses tout en recevant l’apport de la Cueva del Gato, que l’on devine devant et sous le chemin ; un accès non autorisé à la cavité qui descend vers la gauche est évité. Dans les zones les plus escarpées, le chemin est pavé et soutenu par des remblais en pierres sèches. Quand il arrive au col de Ronda, cette fois parmi les oliveraies, 10 kilomètres ont déjà été parcourus.

Benaoján, entre les montagnes et la rivière ( Jusqu’à la fin de l’Étape )

La descente vers la Vega de Benaoján s’effectue le long d’un large chemin en béton qui expose parfois les vieux pavés. Dans le fossé d’un virage, la couverture protectrice d’un petit gouffre est laissée à gauche. Déjà en bas, près de l’ancienne décharge de Benaoján, vous atteignez la Vega, une vallée traversée par le ruisseau qui porte son nom. En passant par les vergers, les entrepôts et le cimetière, l’asphalte domine à nouveau pendant que vous traverser la ville du nord au sud, entre les kilomètres 11 et 12 du parcours.

La longue avenue continue après la Plaza de la Constitución en descente. La gare de Benaoján est accessible en suivant la passerelle piétonne annexe à la route de Ronda, qui laisse les murs d’escalade et la via ferrata sur la gauche. Au-dessus de la source los Cascajales, vous pouvez voir la fin de la via ferrata pour enfants, qui commence dans la rivière. Le trottoir se termine par un deuxième point de vue où se trouve un point d’eau potable, avec d’excellentes vues sur le quartier de la gare de Benaoján. Un petit chemin pour descendre dit de la Trocha laisse sur la gauche une petite maison et la tuyauterie de l’ancienne centra¬le hydroélectrique de Serranía. À partir des maisons, il faut traverser le passage à niveau et prendre à gauche. Un sentier sur un canal d’irrigation nous permet d’arriver au Charco de la Barranca, puis vous passez à gué le Guadiaro par la passerelle particulière du petit barrage et l’étape se termine en tournant à droite.