Dans la Revista Nacional de Arquitectura (Revue nationale d'architecture, 1943), nous trouvons l'allusion suivante aux jardins de Puerta Oscura :

«Parallélement à la reconstruction de l'Alcazaba, et en tant que complêment, Guerrero Strachan projette l'urbanisation de la banlieue, dont les jardins actuels de Puerta Oscura et l'êlargissement du parc. Dans les deux cas, il tente de conjuguer les caractêristiques du jardin mêridional et celles du milieu. Ainsi, les jardins s'adaptent-ils à la pente de la colline de l'Alcazaba. Soulignons le coloris des diffêrentes espéces vêgêtales qui s'harmonisent à merveille avec les êlêments architecturaux - revëtements, escaliers, fontaines, etc.-, dont le tracê gêomêtrique rêpond à la composition dêcorative traditionnelle ».

Ces jardins trés agrêables, situês sur la pente sud du contrefort de Gibralfaro où se dresse l'Alcazaba, furent conèus de maniére remarquable par Guerrero Strachan. Celui-ci transforma une pente abrupte en une succession de terrasses, de promenades et de petites tonnelles qui surprirent surtout les habitants des villes.

Par ailleurs, ces jardins encadrent les murailles de l'Alcazaba, c'est pourquoi il fallait concilier leur tracê avec lesdites murailles. En outre, ils doivent ëtre considêrês comme faisant partie de l'ensemble exceptionnel des terrains transformês en jardins tout comme ceux de Pedro Luis Alonso, le parc, la maison du jardinier en chef et la douane.

Emplacement

Derriére l'hôtel de ville.