De Archidona jusqu’au ruisseau de la Negra ( Jusqu’au km 6.5  )

Le début de l’étape 13 traverse Archidona au nord depuis le point de départ le long de la rue Luis Braille. En atteignant la rue principale, elle tourne vers l’est, avec le long transit par la rue Virgen de Gracia puis par l’avenue Llano de Pablo Picasso, flanquée d’urbanisations et au bout d’une zone industrielle qui reste sur la gauche. À deux kilomètres du départ, vous quittez la route A-7200 et empruntez un chemin de terre qui coincide avec l’ancien Camino de Villanueva de Tapia.

Le sentier suit la direction marquée par la Sierra de Archidona, en la collant à son flanc et en la laissant à l’ouest mais sans la perdre de vue. La masse calcaire a une altitude de 1 013 mètres sur le pic Conjuro, à son point le plus méridional, à côté de l’ermitage Virgen de Gracia où se termine la via ferrata de la ville. Les falaises de cette chaîne de montagnes se trouvent de l’autre côté, celui de l’autoroute Séville-Grenade, d’où l’on peut voir des grottes et des falaises avec des voies d’escalade spectaculaires.

Les profils vers le chemin sont plus lisses, dépourvus de végétation à l’exception d’alfas épaisses et de petits chênes isolés, tandis que la Grande Randonnée se déroule entre oliveraies et terrains cultivés. Nous passons successivement deux intersections à droite et à gauche et nous arrivons à la fontaine de Sacristán (km 4.1) qui, à l’est, forme un affluent du ruisseau de La Negra.

Les collines argileuses des deux côtés du chemin sont occupées par des oliveraies et des amandiers bien entretenus, mais d’excellentsetd’anciensspécimensdechênes verts apparaissent partout, formant parfois de petites forêts. Les grands arbres sont plus fréquents des deux côtés de la route, poussant aux limites des propriétés publiques et des domaines privés. À mi-distance, vous pouvez également voir des terrains rocailleux se fondant avec la broussaille. Les deux fermes importantes du secteur sont laissées à droite, celle de Monaguillo et celle de Tomillar, qui est la zone (km 5.5) où les meilleures vues sur l’arc calcaire central se trouvent. Les chaînes de montagnes parcourues il y a deux étapes semblent très proches à l’est, au pied de Villanueva del Trabuco et del Rosario. Vous passez à gué par un ruisseau encaissé dans l’argile et les rochers, vous rejoignez un chemin agricole par l’ouest et descendez jusqu’au ruisseau de la Negra. Il y a très peu de végétation dans le chenal, principalement parce que le parcours du ruisseau depuis son origine est très récent. Les roseaux et les quenouilles prédominent et, malgré le débit réduit, il existe une faune associée assez intéressante.

Entre prairies de chênes et d’oliviers  (Jusqu’à la fin de l’étape )

Dès que vous passez sous l’autoroute (km 6.5) prenez la Realenga del Puerto, qui est celle qui longe la route, en la laissant à droite. Derrière nous, nous laissons le Cerro del Umbral, semblable aux précédents, et entrons dans les prairies les mieux préservées de la randonnée. La dehesa de chênes verts est un agrosystème marqué par son caractère forestier mais qui est également utilisé ici pour la chasse. Pour concilier davantage toutes ces facettes, dans les champs attenants, il y a des sections de montagne avec un bosquet très dense de ciste de Montpellier ainsi que d’autres terres labourées où des oliviers ont été plantés. Il y a un panneau pour la Vía Pecuaria (chemin de transhumance) de Séville à Grenade à proximité, où un nouveau virage serré nous invite à tourner vers le nord depuis la route à un endroit appelé Los Borbollones. Las Hoyas de Galván, où se trouve le domaine Sureco, est le lieu qui suit. C’est là que se trouve le passage à niveau sans barrière du chemin de fer entre Bobadilla et Grenade, et la liaison avec la Randonnée Tarifa Atenas. Des précautions extrêmes doivent être prises en cas de faible visibilité. Ensuite, il y a un passage souterrain de la ligne AVE et une longue ligne droite entre les oliveraies qui momentanément ne coincide pas avec le GR 7. Lorsque vous atteignez la route régionale (km 12), vous marchez quelques mètres vers l’est et prenez le chemin connu sous le nom d’El Entredicho. Il reste encore quelques bosquets de chênes verts à droite, dans les ravins à l’est, ceux-ci avec un fourré plus dense de genêts épineux, de genêts et de ciste en raison des pentes plus raides, qui ne favorisent pas l’agriculture.

Bien sûr, c’est le paysage le plus accidenté de ceux vus pendant la journée, mais bientôt l’oliveraie domine le paysage, ce qui se ren- force surtout lorsque la dernière colline Las Palomeras (km 1.5) est couronnée. Ici, un panneau explicatif au belvédère d’Entredicho accueille le visiteur lors de la première vue de VillanuevadeTapia,àlatêted’unevallée,qui prend un teinte plus claire entre le vert des oliviers et l’albero ( couleur de la terre entre jaune et marron). La ville a été la première des nouvelles villes à se déclarer indépendante d’Antequera, et les procès seront tels qu’elle a acquis le surnom d’El Entredicho (L’entredit) jusqu’à ce que la tutelle soit accordée à M. Pedro de Tapia, qui lui a prêté son nom de famille.

Il y a une descente vers le ruisseau de la Cerca, qui se forme juste au Trifinium (point de convergence des trois provinces), et une montée ultérieure vers la ferme, où l’étape se termine.