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Grand Sentier Axarquía (GR 242). Étape 02. Comares - El Borge

Diputación de Málaga
GS Axarquía. Etapa 2. Comares

Grand Sentier Axarquía (GR 242). Étape 02. Comares - El Borge

Itinéraire À pied
Difficulté - Bleu - Facile
Accès -

À prendre en compte

Nous devons faire particulièrement attention lorsque nous traversons les routes locales MA-3105 et MA-3106, cette dernière à deux reprises. De la même manière, nous devrons être prudents sur les chemins goudronnés qui accèdent aux différents villages. La seule rivière que nous devrons franchir est celle de Paomé, qui pose rarement problème. À part dans les trois villages de la deuxième étape du GR-242, il n'existe pas d’autres lieux permettant de nous approvisionner en eau ; bien qu’en cas de besoin, nous pourrons toujours en demander dans les différents hameaux que nous croiserons sur notre chemin. Au cours du trajet, nous traverserons des champs cultivés ainsi que des parcelles de vignes que nous devons respecter.

Accès au point de départ : En prenant pour référence l’Avenue de Málaga, où se trouvent la Porte de Málaga et l’Office du Tourisme, nous devrons monter en direction du centre-ville, et prendre la première rue que nous trouverons sur notre droite. C'est ici que se trouve le panneau de départ.

Accès au point final : Traversée d’El Borge, par la route MA-3109, à 115 m de distance depuis l’Arche du Raisin Sec, point d’accès au domaine d’El Borge en direction d’Almáchar.

Coïncidence avec d’autres sentiers homologués

Ø  Ce sentier ne coïncide avec aucun autre sentier homologué.

Durée - 4:00 horas
Longueur - 11300 Km
Itinéraires

Depuis le point de départ, populairement connu sous le nom de Chemin du Lavoir (Camino del Lavadero), nous empruntons le sentier qui coïncide avec deux randonnées locales, celle de Buena Vista et de Fuente Gorda. Nous laissons derrière nous la colline rocheuse où se dresse Comares. Nous arrivons bientôt à l’intersection avec la voie sans issue de l’Hilarico et nous tournons à droite afin de continuer par le chemin qui, peu de temps, avant de rejoindre la MA-3105, emprunte une autre voie. Au-dessus de l’intersection de la route, se dresse les tages de la Haza et Grande, deux magnifiques collines calcaires modelées par les conditions atmosphériques et fréquentées par le merle de rochers. Après avoir vérifié qu’aucune voiture n’arrive, nous traverserons afin de chercher un peu plus bas, le chemin de la Alquería. Dans le même croisement, de l’autre côté d’où nous voyons un abribus, part le chemin qui s’approche du cours de la Alquería. C'est ici que se trouve la fontaine du Lavoir, autrefois fréquenté par les laveuses de Comares. 

Les sites ruraux s’enchaînent sur ce tronçon du GR-242, parmi eux ceux de Huerta Baja. Nous ne cessons de descendre, entourés par une multitude de caroubiers et avec de belles vues sur la baie de Vélez-Málaga et le bleu de la proche mer Méditerranée. Sans aucun doute, l’abri de ces versants orientés vers le sud, n'est pas passé inaperçu par les premières populations andalouses qui ont ici trouvé des terres fertiles grâce aux différents cours d’eau qui entourent le liseré métamorphique. De nos jours, bon nombre de ces anciennes fermes sont devenues des résidences secondaires tandis que les bassins d’irrigation ont aujourd’hui pour but de tempérer les chaleurs de l’été.

Cette deuxième étape se poursuit en direction des hameaux des Gómez et Gutiérrez, en quête du fond de l’étroite vallée de la rivière de Paomé, bien que le chemin, désormais en terre, rejoigne le virage et passe à l’autre rive avec avoir dessiné un virage serré qui nous fait éviter une descente trop prononcée ainsi que la montée qui s’en suivrait. Le gué de cet humble affluent du fleuve Benamargosa est un havre de paix. L’eau y coule même pendant les périodes estivales. Sur ses rives poussent des oléandres ainsi que des saules où se réfugient les insectes, les amphibiens et de petits oiseaux tels que le troglodyte ou la fauvette.
Les versants, comme dans d’autres lieux de la montagne méditerranéenne, organisent les utilisations agricoles en fonction des heures d’ensoleillement et du degré d’humidité. Cette circonstance s’explique par la prépondérance de certaines cultures ou d’autres. Dans notre cas, le manque de soin de certains champs d’amandiers et d’oliviers vient s’ajouter à l’abandon de certaines fermes ainsi que la prolifération de vigne là où elle pousse bien.

Peu après avoir traversé la rivière d’Algamiz, nous contournons le mont Aguilera. Après la tranquillité et le calme que nous procure cette marche sans efforts importants, nous assistons à un changement concernant l’exploitation agricole du territoire. Les vignes, éparses sur les versants à forte pente, occupent une partie de l'espace. Près des petites fermes, nous apercevons les séchoirs ainsi qu’un sillon de sentiers en zigzag qui permettent d’accéder à chaque recoin des parcelles. Nous nous trouvons face à un paysage remarquable et unique dans la montagne méditerranéenne. À ce panorama anthropisé, s’ajoutent des réduits de végétation méditerranéenne qui se limitent à des vallons de bambous et autres lieux plus inaccessibles, en guise de ce qui fut et est de nos jours ce territoire.

Cette zone de la Axarquía n'est pas passée inaperçue lors de l’introduction des néo-cultures. Ainsi, l’échantillon de bosquets est aussi disparate que surprenante, avec des associations végétales impensables où se mélangent les espèces tropicales avec les espèces méditerranéennes, qu’ils s’agissent de mangues, d’avocats, de vignes, d’amandiers et d’oliviers, certains d’entre eux étant centenaires, comme vous pourrez l’apprécier.
Essayer de découvrir les différents sites géographiques, sera une autre occupation au cours de ce joli tronçon du Grand Sentier de la Axarquía. En plus de Comares, facilement identifiable du fait de sa situation en haut d’un mont ou La Maroma, omniprésente sur le GR-242, nous pouvons ajouter d’autres communes comme Benamargosa, el Boquete de Zafarraya, passage naturel entre les régions de la Axarquía (Málaga) et Alhama (Grenade) ou l’étrange Rocher du Fer (Peña del Hierro), où se trouve un important gisement archéologique qui date d’entre le Néolithique et l’Âge de Bronze. Cet affleurement calcaire est fréquenté par les amoureux de l’escalade.

Sans plus tarder, nous arrivons à Cútar. Jusqu’ici, nous avons parcouru 9km et il nous en reste 2,3km pour arriver à El Borge. Nous vous recommandons d’explorer les étroites rues pentues de ce petit village de la Axarquía, un prototype de village blanc où l’héritage andalousi est présente à chaque recoin du centre-ville. Il convient de visiter l’église paroissiale, de plus pure style mudejar ou la fontaine d’Aína Alcaharía.

Nous reprenons notre balade par la rue Málaga, en accédant ainsi à des escaliers qui nous déposent pile au km 0 de la route Benamargosa-El Borge (MA-3106). En face, en direction du sud, à travers un étroit chemin pentu et goudronné, jalonné d’oliviers et d’amandiers, se poursuit le Grand Sentier de la Axarquía. Un dénivelé de 100m sur un peu moins d’un kilomètre nous y attend. Nous devons appréhender cette descente tranquillement et profiter des jolies vues panoramiques qui nous permettent de nous approcher des différents points de la région. Après avoir atteint le port de Cútar, il faudra faire un arrêt pour reprendre notre souffle, tandis que nous profitons du paysage environnant. Entre les quatre chemins qui s’ouvrent à nous, nous choisissons le deuxième à droite, qui correspond avec le chemin d’élevage Vereda de Cútar, l’un des nombreux chemins qui structurent le territoire de la Axarquía.

Peu après avoir entamé la descente et à proximité d’un barrage d’irrigation, le chemin devient un sentier. En contrebas, nous distinguons déjà El Borge et le village voisin d’Almáchar. Nous marchons sur la colline qui sépare les deux vallons qui prennent fin dans la rivière d’El Borge, entre les parcelles de vignes éparses alternant avec des amandiers, des champs d’oliviers et certaines cultures en terrasses d’avocats. La flore sylvestre cherche également son espace et s’accroche aux bordures du chemins ou dans des friches. Nous pourrons apprécier les bolines, les genêts, l’oseille et le fenouil, en plus de petits oiseaux comme le cochevis huppé ou la fauvette mélanocéphale. L’agave y est également très répandue, une plante originaire du nord du Méxique et du sud des États-Unis, qui fut introduite en Europe par les navigateurs espagnols et portugais. En Andalousie : on l’appelle « pita » et elle possède de nombreuses vertus médicinales. Bien qu’elle soit considérée comme une espèce envahissante, elle fait depuis longtemps partie des paysages arides du bassin méditerranéen.

Le sentier se dirige vers un chemin qui prend fin dans le tracé de la route MA-3109 Nous vous recommandons donc d’accéder au village par le proche Arco de la Pasa (Arc du Raisin Sec). On y trouve une grande baie avec une jolie vue sur le village. Un peu plus loin se trouve la Fuente de la Vendimia (Fontaine des Vendanges), symbole de la tradition viticole de ce village. Cette commune est également réputée pour être le berceau du terrible bandit El Bizco de El Borge (Le Loucheur d’El Borge). Il existe une salle d’exposition, appelée Galería del Bandolero (Galerie du Brigand), que nous vous conseillons de visiter.

Comment arriver

Informations supplémentaires

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