La Sierra del Pedroso et le pré de chênes ( Jusqu’au km 2.7 )

L’ascension de Villanueva de Tapia, à travers la Colada del Entredicho, surmonte une pente raide entre d’anciennes olive- raies sur un terrain qui a subi des épisodes répétés de forte érosion, provoquant parfois d’énormes ravines des deux côtés de la voie.

Lorsque vous atteignez les premiers fronts de la chaîne de montagnes, toujours à gauche, vous dépassez un groupe de maisons en ruines connu sous le nom de Los Curros (km 1,4) et vous arrivez immédiatement à Casilla de la Sierra. Déjà en ruine, cette ferme est située dans un endroit stratégique avec une belle vue sur La Nava et les pentes ombragées de la Sierra del Pedroso. On y trouve une jeune chênaie avec de nombreux chênes kermès formant un fourré très dense sur les lapiaz ( formations karstiques irrégulières ici en dents de scies), ce qui rend difficile l’accès au sommet pour les chasseurs et les alpinistes, ses principaux usagers.

Curieusement, les chênes qui viennent des montagnes jusqu’à la route sont de  petits spécimens, mais ceux nichés entre les oliveraies sur le côté droit de la route sont de grande taille, ce qui les rend té- moins des splendeurs passées. Malgré le caractère anthropisé du milieu, un certain équilibre intéressé est observé lorsque le bosquet naturel occupe le fond du ravin, les bordures, les pentes, les rochers et les pentes pour renforcer le terrain. L’angle nord de la chaîne de montagnes, point emblématique, est occupé par le Cortijo de las Morenas, au début du Barranco del Infierno (km 2.7). A droite de la route, le cours de la rivière offre un aspect sauvage, avec une végétation dense vers le nord; il rejoint la rivière Bebedero avant d’entrer avec elle dans la ville. La ferme est un exemple de construction traditionnelle, avec un patio intérieur et des pavés à l’entrée, pour éviter l’abondante boue des champs.

Il y a encore un maigre verger avec quelques arbres fruitiers: coing, noyer, abricotier, figuier, poirier et kaki. À partir de là, la variante 3 se sépare.

Les fermes entre les oliveraies ( Jusqu’au km 6.6 )

A quelques mètres de la ferme, il y a un virage à quatre-vingt-dix degrés vers le sud. De là, après une transition par la végétation et par la municipalité de Villanueva de Algaidas, l’olivier devient une monoculture, n’occupant que des collines d’une certaine taille. Le chemin a été utilisé depuis des temps immémoriaux pour monter à la montagne ou aux propriétés, il est donc escorté par de nombreuses maisons et fermes. A côté de la ruelle, le Cortijo de los Cascabeles et le Cortijo de los Isabelicos apparaissent l’un après l’autre ; Plusloin,à côté du croisement de Villarto, la Casa Blanca, le Cortijo Aranda, le Cortijo de Moreno et La Casilla sont regroupés, ce qui marque le point le plus élevé, 900 mètres.

Le ruisseau Bebedero ( Jusqu’à la fin de l’étape )

Vous descendez jusqu’à la route MA-5100, marchez environ 500 mètres en laissant en contrebas l’Endrinal et prenez une déviation en terre à droite, vers l’ouest. Plus bas, le ruisseau Bebedero se croise avec certains entrepôts et fermes et les longe jusqu’à descendre jusqu’à son lit (km 8.8). Voici une vraie forêt riveraine avec de nombreux chênes. Vous arrivez à une voie principale, en utilisant son pont pour passer deux fois le ruisseau à gué et reprendre la descente le long de la berge droite. Le ruisseau accompagne maintenant le chemin avec une végétation naturelle dense de chênes, de chênes faginés, qui sur les rives du lit deviennent un bois riverain plurispécifique.

Le ruisseau émerge du flanc ouest de la Sierra del Pedroso, d’où il vient et accom- pagne le GR, et maintenant il s’encaisse un peu. Il y a une alberca (une piscine, un type de petit bassin) qui profite de la source et d’un dispositif hydraulique, le Molino Pozo, devant d’autres constructions également en ruines. Sur le versant opposé, on voit un épais ruban de chênes faginés et de chênes ancrés sur les terres d’argiles escarpées. Il descend en biais entre les oliviers à la recherche du cours d’eau. Le lit de la rivière est compacté en raison de la charge élevée de minéraux carbonatés, qui a favorisé dans le passé une population d’écrevisses à pattes blanches. Les strates calcaires sous-jacentes aux argiles sont visibles. La zone la plus fermée est connue sous le nom de Rondan et Malabrigo. Quand la vallée s’élargit de nouvelles maisons apparaissent, los Mateos, el Castillo de Peláez et el Ventorro del Prieto (une auberge andalouse) (km 11.8), de plus en plus séparée du lit de la rivière, jusqu’à ce que l’Albaicín soit atteint. Prenant la voie sur la gauche et effectuant un virage à 90 degrés, vous laissez la grande maison au sud, avançant en descente vers l’ouest, entre les oliviers. À la hauteur de certains immeubles, traversez à nouveau le ruisseau Bebedero, montez un peu et terminez l’Étape dans la colline de la Peña de Villanueva de Algaidas.