Identification

Ailes fermées : le fond est gris clair, avec sur l’aile antérieure une série de points légèrement aplatis et formant une ligne droite, à l’exception du premier, qui est décalé vers l’intérieur ; il a aussi une tache aplatie dans la cellule. L’aile postérieure comporte des points formant un arc ; le deuxième est décalé vers l’intérieur, brisant la forme, et les derniers forment un second arc. Sur les deux ailes, la zone située entre les séries de points et le bord externe est vide ou présente des traces de taches plus foncées, mais qui ne se détachent pas sur le fond.

Ailes ouvertes : il se laisse rarement voir ainsi. Le mâle est bleu vif, avec de larges bordures noires qui s’infiltrent dans l’aile par la nervation. La femelle est marron foncé, tirant vers le noir.

Espèces similaires

Azuré des nerpruns : il est plus grand ; son gris est plus clair, tirant vers le blanc ; les points de l’aile antérieure sont totalement aplatis et positionnés en escalier. Sur la postérieure, le deuxième est plus décalé vers l’intérieur et tous sont proportionnellement plus petits et très irréguliers, la majorité n’ayant pas un aspect arrondi.

Azuré des cytises : il est plus grand ; l’aile antérieure présente une série de points arrondis de taille croissante et qui se rapprochent du bord externe. Sur la postérieure, les points sont très petits ou absents et forment un arc, brisé au niveau du deuxième point - souvent légèrement décalé vers l’intérieur - et de l’avant-dernier, décalé vers l’extérieur.

Azuré de la badasse : il est plus grand ; les points de l’aile antérieure sont arrondis et de plus en plus grands ; les derniers, de grande taille, se rapprochent du bord puis s’en éloignent. Il a sur les ailes postérieures une série de points similaires, mais les deux premiers sont beaucoup plus proches de l’intérieur ; les bordures présentent des traces de taches blanchâtres.

Biologie et Habitat

Son unique génération annuelle vole entre mars et juin, avril étant le mois le plus propice.

Il est typique des milieux montagneux calcaires et péridotitiques, des forêts ouvertes, de la garrigue éparse, souvent visible sur les talus et les fossés des pistes forestières, des routes et des chemins. Ce sont des lieux où l’on trouve généralement la plante hôte de ses chenilles, la légumineuse anthyllide vulnéraire (Anthyllis vulneraria). Il vole au ras du sol et s’éloigne généralement peu de ses plantes nourricières

Répartition Gran Senda

Généralement rare et localisé, il a été signalé sur les étapes du GSM qui traversent les sierras calcaires et péridotitiques suivantes ; sierras Tejeda et Almijara, Arc calcaire central, Serranía de Ronda, sierra Bermeja et sierras littorales. Des colonies isolées pourraient se trouver sur les itinéraires qui parcourent les sierras du nord de la province.