Identification

Corps robuste en forme de torpille. Sa tête n’a pas de museau et son front est très bombé.
Il n’a de dents que sur la mâchoire inférieure. La nageoire dorsale est haute, en forme de faucille et située au niveau du milieu du corps. Les nageoires pectorales sont longues, recourbées et pointues. A la naissance, il est de couleur bleu-gris, puis s’éclaircit avec l’âge jusqu’à posséder de nombreuses lignes de couleur blanchâtre sur fond gris. Les mâles atteignent 4m de long, tandis que les femelles ne dépassent pas les 3,5 m. Ils peuvent peser entre 250 et 400 kg.

Où vit-il ?

Dans les eaux tempérées de tous les océans du monde. Généralement, ils apprécient les endroits où la surface de l’eau varie entre 13 et 28 ºC.

Comment vit-il ?

Ils se regroupent généralement en petits groupes, de 50 individus maximums, ou vivent en solitaire. Ils vivent dans des eaux profondes et se nourrissent principalement de petits céphalopodes, bien qu’ils puissent également capturer des poissons et des crustacés. La rechercher de proies le pousse parfois à se rapprocher de la côte, bien que ce ne soit pas son habitat préféré. Ce sont des animaux très actifs, qui se laissent apercevoir lorsqu’ils nagent à grande vitesse et sautent à la surface de l'eau.
Ce sont de bons plongeurs, capables de réaliser des immersions de plus d’une demi-heure.

Comment se reproduit-il ?

C’est une espèce dont le mode de reproduction est peu connu. Les petits naissent avec une envergure d’environ 1,4 m.

Menaces et mesures conservatoires en Andalousie

Son caractère imprévisible et pélagique lui permet de se protéger plus ou moins des pratiques d’observations non régularisées. Cependant, ils sont propices à se heurter aux dangers de la pêche lorsqu’ils coïncident avec des proies ; d’autre part, ils sont malheureusement vulnérables au dépôt d’éléments toxiques et de déchets sur le littoral.

La conservation de cette espèce repose sur la mise en œuvre de toutes les recommandations émanant des organismes internationaux comme la UICN ou les Nations Unies pour la protection des océans.

Où peut-il être vu ?

Toute rencontre avec un dauphin gris, qu’il soit vivant ou mort, sera le fruit du hasard ; car, bien qu’il s’agisse d’une espèce répertoriée sur notre littoral, il n’est pas pour autant courant. Au Musée de la Mer, dans le cadre du travail effectué en tant que centre de récupération, divers échouages d’animaux morts ont été relevés et certains individus ont été placés en soins intensifs pendant plus d’une semaine.

Faits curieux

L’un des aspects qui interpelle le plus chez ces animaux sont les nombreuses marques et cicatrices sur leur peau. Bien que des heurts avec des filets ou des prédateurs puissent avoir lieu, ces cicatrices sont issues de frottements avec d’autres dauphins gris ou de confrontations avec leurs proies.

Espèces similaires

Bien que dans d’autres parties du monde les adultes pourraient être confondus avec les belugas de par leur couleur blanchâtre, sur notre littoral, la seule espèce qui lui ressemble en termes de morphologie est le globicéphale commun. Cependant, lorsqu’on prête attention à la couleur, la confusion est impossible, étant donné que ces deux derniers sont de couleur sombre, en plus d’être de plus grande envergure.