Identification

Ailes fermées : de couleur marron avec des marbrures foncées et grises, il a un ocelle noir cerclé de jaune pâle sur l’aile antérieure, avec du blanc au milieu ; un autre plus petit est situé en dessous, mais il ne le montre généralement pas. L’aile postérieure est traversée entièrement par une bande blanche aux marbrures foncées (le blanc étant parfois peu visible), interrompue près du bord supérieur ; sur la partie marron du côté de la base de l’aile sont tracées deux lignes ondulées, la première, qui longe la zone blanche, présente un trait plus long à l’endroit où la bande blanche est interrompue. Il a un petit ocelle noir près de l’angle anal, aux bords peu définis et au centre blanc.

Ailes ouvertes : il montre rarement sa partie intérieure. Il est marron foncé avec des franges orangées sur les deux ailes, l’antérieure avec deux ocelles noirs et le centre blanc, un seul sur la postérieure, près de l’angle anal.

Espèces similaires

Petit Sylvandre et Silène : il se distingue de ces deux papillons principalement car leur bande blanche sur l’aile postérieure n’est pas interrompue ; elle est en outre beaucoup plus voyante en raison de l’absence d’écailles foncées.

Biologie et Habitat

Son unique génération annuelle vole entre mai et octobre, en plus grande abondance en juin et juillet.

Il vit généralement dans les milieux forestiers, aussi bien des pinèdes que des forêts de chênes verts, de chênes-lièges ou de sapins d’Espagne. On le trouve également dans la garrigue et les herbages, y compris les prairies de légumineuses. Dans les forêts, il se pose souvent sur le tronc des arbres, où il passe inaperçu grâce à ses couleurs et ses motifs qui lui servent de camouflage. Les chenilles s’alimentent de différentes graminées, entre autres les alfas (Stipa spp.) et les brachypodes (Brachypodium spp.).

Répartition Gran Senda

Ce papillon, typique des environnements forestiers, se trouve sur la majorité des étapes du GSM, toujours localisé et en petit nombre. Il n’est pas présent sur les itinéraires où les forêts sont absentes, comme ceux du littoral et les plus dégradés du nord de la province.