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Baleine de Cuvier (Ziphius cavirostris)

Diputación de Málaga
Zifio de Cuvier (Ziphius cavirostris)

Baleine de Cuvier (Ziphius cavirostris)

MediosMer
Phénologie
janfévmaravrmaijuijuiaoûsepoctnovdéc
La reproduction Zèle Garniture Hibernation
Faune > Mammifères

Identification

La couleur des jeunes va de marron à gris, avec la tête et le ventre plus clairs. Avec l’âge, la tête et la nuque s’éclaircissent.

De petites taches ovales blanchâtres peuvent apparaître sur les flancs et sur la région du ventre. Sa tête est relativement petite, avec un museau caractéristique qui ressemble au bec d’un canard. Les mâles adultes possèdent une paire de dents près du bord de la mâchoire inférieure.

Il y a un petit creux juste derrière l’évent et deux sillons forment un « V » juste en dessous de la mâchoire inférieure. Les nageoires pectorales sont petites et arrondies, et peuvent se rétracter dans un renfoncement du corps.

La nageoire dorsale est triangulaire, petite et située à la fin du second tiers du corps. La nageoire caudale est large et ne possède pas d’encoche centrale. Les mâles peuvent atteindre 6,7 m et les femelles plus de 7 m et leur poids peut atteindre entre 5000 et 6000 kg.

Où vit-elle ?

Elle est présente dans tous les océans sauf dans les régions polaires. Dans la mer Méditerranée, elle est répartie dans les régions orientales et occidentales.

Comment vit-elle ?

C’est une espèce peu connue, car elles sont difficiles à observer et très fuyardes. Il s’agit d’animaux pélagiques, qui préfèrent les eaux avec de grandes profondeurs, jusqu’à 1000 m. Elles se nourrissent de céphalopodes, bien qu’elles consomment également des crustacés et des poissons. Elle est grégaire, constitue de petits groupes très réduits, de rarement plus de 10 individus. Elles chassent dans des eaux profondes que la lumière n’atteint pas. Pour autant, elles font usage de leur puissant système d’éco-localisation qui leur permet de trouver des proies dans la plus totale obscurité. Pour chasser, elles peuvent largement dépasser les 1000 mètres de profondeur. Leur vie pourrait dépasser les 30 ans.

Comment se reproduit-elle ?

Comme nous l’avons déjà précisé, cette espèce conserve de grands mystères, son mode de reproduction étant l’un d’eux. Apparemment, il n’existe pas de saison de reproduction et elles pourraient atteindre leur maturité sexuelle vers l’âge de 11 ans et dépasser les 5 m de longueur.

Menaces et mesures conservatoires en Andalousie

Cette espèce est l’une des plus touchées par l’utilisation de radars sous-marins. D’ailleurs, les scientifiques s’accordent à dire que l’utilisation de ces appareils est la cause d’échouages massifs de baleines de Cuvier dans le monde entier. Cela a été prouvé grâce à une expérience dans les Iles Canaries où, du fait de la restriction de l’usage du radar sous-marin elles sont plus abondantes.

Où peut-elle être vue ?

C'est une espèce rare et difficile à voir ; en effet les apercevoir est une question de chance plus que de méthode. Une fois, un individu adulte en parfait état, a passé plusieurs jours à nager dans l’enceinte du port de Motril avant de disparaître.

Faits curieux

Les baleines de Cuvier ont des sillons sur les flancs, juste derrière les nageoires pectorales. Cela leur sert à pouvoir replier leurs nageoires et à les protéger lorsqu’elles s’aventurent à naviguer dans des grottes sous-marines.

L’un des cas les plus tristes dont le Centre de Protection des Espèces Marines du Musée de la Mer ait eu à s’occuper, fut une femelle morte lors de la mise-bas, et retrouvée échouée sur le rivage, dans les environs de Vélez-Málaga. Lors de l’autopsie, le cadavre du petit déjà engagé dans les voies de la mise-bas fut extrait du corps de la baleine et une reproduction à taille réelle fut réalisée et demeure exposée au Musée de la Mer. La copie est si parfaite que l’on observe des rides sur le corps de l’animal du fait de sa position fœtale.

Espèces similaires

Les baleines de Cuvier représentent un groupe très large, qui inclue de nombreuses espèces. Ce n'est pas facile de toutes les distinguer car elles sont parfois très similaires. En cas de doute, il vaut mieux consulter un expert ; rien de plus simple que d’envoyer une photo au Musée de la Mer.

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