
Araignée de mer (Cakile maritima). Sentier littoral
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IDENTIFICATION
Il s’agit d’une plante au cycle de vie annuelle, c’est à dire qu’elle repousse à chaque printemps, elle se reproduit et elle disparaît au printemps suivant. Elle peut atteindre presque un demi-mètre de hauteur. Ses feuilles sont charnues, d’aspect très divisé et de couleur verte, bien que parfois, elles puissent être teintées de couleur magenta. Sa floraison est très abondante avec des fleurs disposées en grappes. Elle a 4 pétales de couleurs claires (blanches ou violacées). Le fruit est allongé et épais avec deux appendices latéraux à sa base en forme de flèche. Les graines sont très légères.
OÙ VIT-ELLE ?
L’habitat typique de cette espèce est d’occuper des monticules ou des promontoires de sable des plages et des dunes. Elle pousse aussi sur des accumulations de déchets organiques (principalement des végétaux, comme des bambous et des restes d’algues), toujours tout près de la digue, vu qu’elle a besoin de grandes quantités d’azote, un peu comme les aérosols marins.
COMMENT VIT-ELLE ?
Du fait des conditions, parfois extrêmes, dans lesquelles vit cette plante, elle est parfaitement adaptée à supporter de longues périodes de sécheresse, des vents violents et de hauts degrés de salinité. Le fait que ses feuilles soient un peu gonflées fait qu’elle peut garder de l’eau en réserve à l’intérieur afin de survivre à ces périodes d’été où les précipitations sont quasiment nulles et l’humidité sur le sol presque inexistante. Ses graines sont très légères, de sorte qu’elles peuvent flotter dans l'eau de mer et être transportées sur de longues distances.
OÙ PEUT-ON EN VOIR À MÁLAGA ?
Sur le littoral de Málaga, on peut en trouver à presque n’importe quel endroit lorsque la plage est assez large ou sur un substrat de type sableux où viennent s’échouer des restes de bambous ou d’algues, ce qui la rend très facile à voir près des embouchures des fleuves, ou à d’autres endroits où les tempêtes apportent des déchets naturels.
CURIOSITÉS :
Leur valeur environnementale réside dans le fait qu’il s’agisse d’une plante dont les fruits, quand ils ne sont pas encore mûrs, servent d’aliments à de nombreuses espèces d’herbivores, comme les lapins par exemple. Il existe une autre espèce appelée Salsola kali avec laquelle elle partage la même zone, à tel point qu’elles font toutes deux parties d’une même communauté qui est considérée comme un Habitat d’Intérêt Communautaire par l’Union Européenne, appelée « Végétation annuelle sur déchets marins accumulés ».
ESPÈCES SIMILAIRES :
Bien qu’ils existent d’autres espèces du genre Cakile, dans le type d’environnement dans lequel vit cette espèce, on ne peut pas le confondre avec une autre, vu qu’aucune espèce n’ayant ces caractéristiques n’occupe ce type d’environnements.