Les lagunes de Campillos ( Jusqu’au km 8.5 )

Le chemin emprunte la longue rue du docteur Óscar Fernández dans une direction pratiquement sud-est, laissant quelques lotissements récents sur la droite et des bâtiments industriels sur la gauche. Lorsqu’il devient une piste, il se dirige vers l’est, traverse la route A-357 et tourne un peu pour prendre le Camino de Antequera dans la zone de Velasco.

À mi-chemin entre les lagunes Dulce et Salada, nous laissons à droite le Cortijo de la Rondana (km 2.2). La première lagune est petite, la lagune de Cerero, qui se trouve à droite sous la colline de Romeroso et doit son nom à la ferme voisine où se trouve un carrefour de premier ordre. Le sentier emprunte la branche sud de la Realenga de Carratraca en faisant un franc virage. La terre rouge sèche accueille de nouvelles oliveraies, irriguées au goutte-à-goutte les premières années, mais les herrizas (type de formation rocheuses irrégulières) sont des zones très abondantes, sans aucunes cultures où la roche mère affleure. Les grands chênes ne sont pas très fréquents, ils apparaissent plutôt comme des sortes de pépinières; des bosquets d’arbres du même âge très proches les uns des autres. Il y a aussi des zones de broussailles et les alfas sont également très courants. Ces îlots de végétation indigène sur les rochers offrent au site une plus grande diversité et représentent un bon refuge pour de nombreux animaux, comme les nombreuses espèces de chasse. Le promeneur rencontre la petite Laguna de Camuñas, sur la gauche, et atteint immédiatement les croisements con- sécutifs de la voie ferrée et de la route A-7286. Pour les surmonter, un passage surélevé est utilisé.

A côté du carrefour du Cortijo de Capacete (km 8.5), vers l’ouest, se trouve la lagune à laquelle il donne son nom. Elle est de bonne taille, ce qui en fait l’une de celles qui peuvent maintenir les eaux jusqu’à la fin de l’été. De là, utilisez l’accotement gauche de la route  départementale pour continuer.

Le Chemin de Gobantes ( Jusqu’au km 18 )

Le premier point de repère reconnaissable entre les oliveraies, la terre sèche et les chênaies est la ferme Toro à gauche et la lagune Toro généralement sèche à droite de la route. Une très longue ligne droite vers le sud-est traverse la ferme centenaire de Montero (km 12.4) et ses vastes jardins où se croise perpendiculairement le Cordel del Camino de Antequera, une voie de transhumance. Un peu plus loin, la route commence à descendre et c’est au premier virage qu’il faut se dévier momentanément. Cette zone se trouve à la tête de deux ruisseaux qui tirent leur nom de deux collines. Le premier, qui est laissé sur la droite, est celui de Juan Vacas et il se dirige vers le sud, tandis que le plus rocheux et le plus escarpé que l’on peut voir de face est celui de Rodahuevos. Ce deuxième ruisseau est vu au nord, très enfoncé et avec beaucoup de végétation indigène. Les amandiers de ces lieux sau- vages sont très productifs. Ils se trouvent sur les sols les plus lointains, parmi les pins d’Alep, bientôt la Randonnée effectue un nouveau changement de direction vers le sud et descend de manière décisive, laissant sur la droite une petite vallée très boisée. Un nouveau et vaste champ d’amandiers se présente avec une vue sur les marais et les terres céréalières; vous traversez le ruisseau Juan Vacas (km 16) et accédez à nouveau à la route de Gobantes.

Les forêts de pins des marécages ( Jusqu’à la fin de l’Étape )

En marchant un peu en direction du sud-ouest le long de la route A-7286, avec peu de circulation, vous arrivez bientôt à une bifurcation soudaine vers un chemin de terre. Il y a deux fermes dans cette section; La première est laissée sur la droite, celle de Rebolo, puis on entre immédiatement dans la pinède, qui à chaque mètre gagne en densité et richesse. Le sous-bois commence à apparaître, mais le meilleur endroit pour vérifier sa diversité ancienne est une zone rocheuse de grès où aucun reboisement n’a été effectué. Dans la montée en zigzag vers  l’aire de battage et les ruines du Cortijo del Chopo (km 21,2), à l’abri des rochers, se trouve un intéressant bosquet de genévrier rouge, de thym, d’argousier, de palmier nain et d’alfa.

Pour avoir une bonne vue panoramique sur le réservoir de Guadalhorce, l’un des meilleurs endroits est l’aire de battage de la deuxième ferme. A la descente, vous passez sous une chambre troglodytique et arrivez à un carrefour où vous quittez le chemin de terre et empruntez un sentier.

Un peu avant d’une autre zone de mira- dors, où le chemin dessine un virage, il y a une nouvelle ruine qui a profité des cavités naturelles et de celles creusées dans le grès tendre pour éviter la construction de certains des murs de la cabane. Les nombreuses couches de chaux et d’azuline peuvent se voir parfaitement.

Maintenant, les vues vers le barrage de Guadalhorce sont spectacu- laires, avec une faune riche due au fait qu’il y a très peu d’activité humaine. Le chemin épouse les courbes des différents niveaux à l’intérieur de la forêt et se rapproche de plus en plus de l’eau, mais reste toujours à une dizaine de mètres au-dessus jusqu’à ce qu’il rejoigne la route, où se termine l’Étape.