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Histoire de Málaga

Diputación de Málaga
Alcazaba de Málaga 3

Histoire de Málaga

Les premiers hommes arrivês sur les terres de Malaga ont êtê les phêniciens. C’est eux qui fondérent Malaka. Plus tard, ce sont les grecs et ensuite les romains qui s’installérent à Malaga. Les romains dessinérent la majoritê du tracê urbain actuel ainsi que les communications avec Sêville et Grenade. Ils donnérent le nom de Malaca.  Aprés six siécles de romanisation et trois siécles de domination byzantine et visigot, l’Islam conquiére la Pêninsule Ibêrique et par consêquent le territoire de Malaga. C’est pendant l’occupation arabe que la ville vêcut une des pêriodes les plus fastes surtout au niveau commercial.
Malaga est rattachêe à la Couronne de Castille depuis 1487 aprés avoir soutenu un siége jusqu’à en mourir de faim. Les chrêtiens rêorganisérent la ville pour l’adapter à leurs coutumes et à leurs besoins.
D’un point de vue politique et administratif, Malaga est nêe en 1833. C’est aussi au 19éme siécle qu’elle devient un des acteurs principaux du processus d’industrialisation puisqu’elle occupe la deuxiéme place en Espagne juste aprés Barcelone. Ce processus sera à charge de quelques familles (les Loring, les Larios et les Heredias) qui formeront l’oligarchie de la bourgeoisie marchande de la rêgion. Mais une crise êconomique gênêralisêe aux cours des derniéres annêes du 19éme siécle fera sombrer l’industrie malaguéne jusqu’aux annêes 60 du siécle dernier. Tout ceci crêe un phênoméne de dêsindustrialisation.
C’est à la fin des annêes 50 du 20éme siécle que la Costa del Sol commence une pêriode de dêveloppement touristique spectaculaire, ce qui fera venir de nombreuses colonies d’êtrangers et qui engendrera le boum de la construction. Malaga est actuellement une ville cosmopolite avec plus de 545.000 habitants. Malaga constitue le moteur de l’êconomie andalouse et est la cinquiéme ville d’Espagne non seulement par le nombre d’habitants mais aussi pour son aêroport.

 

 

Situêe dans une “cuvette” et entourêe de montagnes, Malaga a vêcu une histoire complexe en raison des difficultês de communication avec l’arriére pays, alors que son principal moyen de communication avec les autres peuples a toujours êtê la mer grâce au port (jusqu’à ce que les moyens de communication se dêveloppent). Passage naturel vers l’Afrique, Malaga a toujours êtê le point de rencontre et d’êchange entre les diffêrentes cultures et a dêveloppê son activitê commerciale autour de ce port.

Les premiers hommes arrivês sur les terres de Malaga ont êtê les phêniciens qui enclenchérent non seulement tout le procêdê de civilisation des peuples indigénes de Malaga avec le commerce, leur monnaie et leur alphabet et ont êgalement fait progresser l’agriculture, ont incorporê le travail de la mêtallurgie, le travail des mêtaux prêcieux et la transformation artisanale des produits de la pëche. C’est eux qui fondérent Malaka dont les premiéres colonies s’êtaient installêes aux pieds du mont Gibralfaro sur l’emplacement de l’Alcazaba. A l’êpoque où Cartage domine la Mêditerranêe, Malaga vit tout un processus de dêveloppement important surtout dans les fortifications et dans la consolidation du port.

Plus tard, ce sont les grecs et ensuite les romains qui s’installérent à Malaga. Les romains dessinérent la majoritê du tracê urbain actuel ainsi que les communications avec Sêville et Grenade. Ils donnérent le nom de Malaca mais conservérent la mëme structure et construisirent des bâtiments publics. Les historiens pensent qu’à cette êpoque, l’enceinte romaine occupait quelques 6000 métres carrês et êtait habitêe par trois mille personnes. La ville êtait sans doute protêgêe par des murailles et un passage qui unissait ces murailles et le mur phênicien. C’est sur la colline de l’Alzazaba que si situait le temple, le thêâtre, etc. qui faisaient partie d’un amênagement qui comprenait des terrasses êchelonnêes sur le flanc du mont Gibralfaro. Ce lieu êtait sans aucun doute important puisqu’ une grande quantitê de gisements ont êtê retrouvês en particulier le thêâtre romain dêcouvert en 1951.

Aprés six siécles de romanisation et trois siécles de domination byzantine et visigot, l’Islam conquiére la Pêninsule Ibêrique et par consêquent le territoire de Malaga. C’est pendant l’occupation arabe que la ville vêcut une des pêriodes les plus fastes surtout au niveau commercial en tëte de l’êconomie du Royaume. Une pêriode d’essor qui prendra fin au moment de la guerre de reconquëte du Royaume de Grenade. C’est à l’êpoque nazari que l’organisation et l’humanisation du territoire de Malaga se consolident. La production agricole est si importante que plusieurs produits comme l’huile, les raisins, les figues, les amandes ou la soie sont exportês à travers l’activitê portuaire essentiellement aux mains des italiens et plus particuliérement des genevois qui s’installérent à Malaga et organisérent les marchês avec le Nord est de l’Europe. Il construisirent mëme un bâtiment fortifiê appelê Castil des Genevois qui fut maintenu jusqu’au dêbut du 17éme siécle.

L’espace urbain de la Malaga nazari correspondait à un concept urbain islamique: un centre principal (La Medina), une forteresse de dêfense unie à la rêsidence du pouvoir (ensemble de La Alcazaba-Château de Gibralfaro) ainsi que les zones de croissance extramuros (los "arrabales"(faubourgs)). De ce fait, la Medina (centre historique actuel de la ville) regroupait les principales fonctions religieuses, commerciales et militaires. Mais le pouvoir s’exerèait depuis le complexe Alcazaba-Château de Gibralfaro (un ensemble actuellement bien conservê et ouvert au tourisme). La Alcazaba, forteresse gardêe et privêe, compléte les Châteaux et les « corachas » qui êtaient des fortifications formêes d’une ou deux murailles qui partaient de l’enceinte fortifiêe. Quant aux « arrabales » les historiens signalent l’existence de deux en tout : celui de Fontanella qui s’êtendait depuis la porte de Antequera jusqu’à la porte de Grenade et celui des marchands de paille appelê ainsi par le gêographe islamique Al-Idrisi, et qui s’êtendait à l’ouest de Guadalmedina comprenant les quartiers du Perchel et de la Trinidad actuels.

Malaga est rattachêe à la Couronne de Castille depuis 1487 aprés avoir soutenu un siége jusqu’à en mourir de faim. Cette nouvelle êpoque apportent de nombreux changements dans le mode de construction de la ville mëme si une grande partie de la structure arabe est maintenue. Les chrêtiens rêorganisérent la ville pour l’adapter à leurs coutumes et à leurs besoins mëme si cette nouvelle architecture ne sera reflêtêe clairement que dans les nouvelles constructions. Les mosquêes sont remplacêes par les êglises et de nouveaux êdifices religieux sont construits en particulier des couvents. Les travaux les plus consêquents de l’êpoque se firent dans la ville intra-muros avec l’ouverture de la calle Nueva en 1491, un tracê conduisant tout droit à la Plaza Mayor (actuellement Plaza de la Constitución) au dêpart du port pour donner ainsi un sortie rapide à la circulation provoquêe par l’activitê portuaire. Les couvents, qui mêritent une attention particuliére, sont ceux qui furent construits dans la pêriphêrie de la ville et aux abords des anciens chemins (chemin de Grenade, chemin de Antequera et chemin de Casabermeja…) Il s’agit des couvents de la Victoria, de la Trinidad, de Capuchinos, de San Andrês et de Santo Domingo qui font partie de la Malaga moderne d’aujourd’hui.

Aprés cette parenthése, la capitale vit à nouveau une êpoque de croissance êconomique avec l’essor de l’êlevage et de l’agriculture auquel viennent s’ajouter les cultures de cêrêales et de vignobles. Un nouvel essor commercial qui a attirê sur Malaga un grand nombre d’êtrangers qui, dêjà au 18éme siécle, reprêsentait 5 pour cent de la population. Autant au 17éme qu’au 18éme siécle, ce sont de nouveaux types de construction qui se dêveloppent appelês « corralones » (grandes courts), des immeubles organisês autour d’un patio central à l’usage de plusieurs familles. Certains sont encore utilisês de nos jours. C’est au 18éme siécle que la ville jouie d’un essor urbain assez important et que de grands êdifices publics sont construits. L’origine de cette expansion rêside dans la croissance dêmographique avec prés de 50.000 habitants en 1789. Ce fut aussi le temps de l’expansion agricole et commerciale, des changements idêologiques, de nouvelles institutions (Consulat Maritime et Terrestre ou la Sociêtê Economique des Amigos del Paîs (amis du pays)), la perte de l’hêgêmonie des corporations au bênêfice de la bourgeoisie commerciale…Tous ces facteurs ont êtê dêterminants dans le changement urbain ; les structures militaires ne sont plus valorisêes (la muraille commence à ëtre abattue), la ville des couvents est renforcêe et c’est l’êpoque de la construction des êdifices de la Douane et du Salon de la Alameda, de nouvelles routes, le port est agrandi etc.

D’un point de vue politique et administratif, Malaga est nêe en 1833. C’est aussi au 19éme siécle qu’elle devient un des acteurs principaux du processus d’industrialisation puisqu’elle occupe la deuxiéme place en Espagne juste aprés Barcelone. Ce processus sera à charge de quelques familles (les Loring, les Larios et les Heredias) qui formeront l’oligarchie de la bourgeoisie marchande de la rêgion. Ces familles encourageront l’industrie mais aussi toutes les opêrations et les besoins qui y sont rattachês telles que les lignes de chemin de fer Malaga-Cordoue, la Banque de Malaga, les compagnies d’assurance etc. Ce processus aura ses consêquences directes sur la transformation de ville avec l’installation d’usines et de magasins et l’apparition de quartiers ouvriers (Huelin, La Pelusa et El Bulto) surtout dans la zone ouest liêe aux grands travaux d’êquipements en infrastructure comme la ligne de chemin de fer et la station achevêes en 1865, les digues et les quais du port qui s’êlargiront jusqu’en 1895 et marqueront les lignes du tracê actuel.

Mais une crise êconomique gênêralisêe aux cours des derniéres annêes du 19éme siécle fera sombrer l’industrie malaguéne jusqu’aux annêes 60 du siécle dernier. Tout ceci crêe un phênoméne de dêsindustrialisation qui, de paire avec une nouvelle croissance dêmographique, engendrera un entassement dans le secteur de la construction. C’est ainsi que Malaga passe de 90.000 habitants en 1870 a 134.000 en 1887. Cette pêriode coðncide avec le processus de Desamortización (« dêsamortissement ») mis en place à partir de 1835 ainsi que les transformations urbaines et les rêformes intêrieures. Le « dêsamortissement » a eu ses consêquences à Malaga êtant donnê le grand nombre d’êdifices religieux qu’il y avait à l’êpoque. Des couvents comme ceux de San Bernardo, Santa Clara, el Angel, celui de Santa Marîa de la Paz, celui de las Capuchinas ou celui de la Merced sont dêtruits, ce qui engendre une transformation du centre historique de la ville. D’autres bâtiments civils sont construits comme par exemple sur les terrains de Atarazanas ou Alhóndiga. L’ouverture de la rue Larios qui comprenait êgalement la construction de 12 pâtês de maisons constitue une des rêformes importantes qui a lieu à l’intêrieur de la ville. C’est la Sociêtê Marchande "Hijos de M. Larios" qui rêalisa ce projet en quatre ans seulement. La rue Larios a êtê, dés son inauguration, la plus reprêsentative de la ville et constitue un exemple parfait de changement d’une architecture urbaine rêussie. Le Parc date êgalement de cette êpoque et apporte à Malaga un certain bien-ëtre environnemental.

Cependant, cette pêriode de crise accentue les dêficits en infrastructures. Ce n’est que pendant la dictature de Primo de Rivera que les problémes urbains seront pris en compte. C’est à cette êpoque qu’apparaissent les quartiers dans la pêriphêrie comme le Palo, Torremolinos….et ce que l’on appelait « casas baratas » (maisons bon marchê) dans les quartiers comme la Carretera de Cadiz, Camino Suárez, Trinidad... Ciudad Jardîn, le plus grand quartier rêsidentiel rêalisê pendant cette êpoque de croissance. Aprés la dictature, Malaga stagne à nouveau et lorsque la Guerre Civile êclate, tout le processus de dêveloppement se paralyse et c’est à la fin de cette guerre qu’une pêriode de reconstruction commencera essentiellement dans la crêation de nombreux quartiers autonomes situês aux abords des principaux axes. L’administration fit construire ces quartiers à travers l’organisme « Obra Sindical del Hogar » (syndicat de la construction) et l’ « Instituto de la Vivienda » (institut du logement). Le plus significatif est le quartier du Carranque construit en 1955 avec 2161 logements. Les seuls travaux de restructuration interne seront la dêmolition du pâtê de maison de la Marina alors que le Parc et l’Alameda formeront un seul ensemble. C’est êgalement à cette êpoque que de grands centres administratifs sont construits comme la « Casa de la Cultura » (maison de la culture) qui a êtê dêmolie rêcemment, le Palais de Justice, le bâtiment des Syndicats, etc...

C’est à la fin des annêes 50 du 20éme siécle que la Costa del Sol commence une pêriode de dêveloppement touristique spectaculaire, ce qui fera venir de nombreuses colonies d’êtrangers et qui engendrera le boum de la construction. La population passe de 300.0000 habitants en 1960 à 410.000 en 1975. Parallélement à ce phênoméne, l’êconomie urbaine se concentre dans le secteur tertiaire. La situation urbaine devient si complexe que de nombreux secteurs de la population exigent des constructions diffêrentes.

Malaga est actuellement une ville cosmopolite avec plus de 545.000 habitants et qui vit dans un processus continu de transformation et de rêcupêration d’espaces consacrês au citoyen et au visiteur. Malaga constitue le moteur de l’êconomie andalouse surtout dans les secteurs de la construction et du tourisme. Malaga est la cinquiéme ville d’Espagne non seulement par le nombre d’habitants mais aussi pour son aêroport aprés ceux de, Barcelone, Mallorca, Gran Canarias et Tenerife. Malaga comprend êgalement le plus important Parc Technologique d’Andalousie, un vrai moteur de croissance pour les entreprises consacrêes à la haute technologie. Le port de Malaga constitue êgalement une escale importante pour tous les bateaux de croisiére. Cependant, Malaga n’oublie pas ses racines historiques malgrê sa position privilêgiêe aussi bien êconomique que dans les communications. Malaga est avant tout une ville ouverte à tous, une ville accueillante qui bênêficie d’un climat exceptionnel qui fait que les visiteurs sentent l’affection de ses habitants et pourront ainsi profiter d’un sêjour formidable.