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Azuré de la cléonie. Scolitantides abencerragus (Pierret, 1837)

Diputación de Málaga
055 Abencerraje

Azuré de la cléonie. Scolitantides abencerragus (Pierret, 1837)

Présence
janfévmaravrmaijuijuiaoûsepoctnovdéc
Apparence sécurisée Apparition probable
MediosTerrestre
Faune > Papillons

Envergure des ailes : entre 1,6 et 2,2 cm.

Identification

Ailes fermées : son fond est gris, avec une série de points en forme d’arc sur l’aile antérieure, puis, au-dessus, une autre série de taches formant un arc plus ouvert avec du blanc par dessus ; il a une longue tache dans la cellule avec un point en dessous ; la série de points de l’aile postérieure forme un angle, l’avant-dernier étant décalé vers l’extérieur, ce qui donne à la série une forme de « ? ». Au-dessus, se trouvent des taches noires aplaties ou arrondies, avec du orange au-dessus, du blanc, puis à nouveau du noir. Les poils externes du bord supérieur de l’aile (cils) sont en damier, avec une base étroite, ce qui lui donne un aspect de « T ».

Ailes ouvertes : il se laisse rarement voir ainsi. Les deux sexes sont marron foncé avec une multitude d’écailles bleues, plus dispersées et nombreuses chez les mâles. La tache discale de l’aile antérieure est bordée de blanc.

Espèces similaires

Azuré de la surelle : pas de points ni de taches noires qui se détachent entre les séries de points et le bord supérieur de l’aile, seulement des taches peu visibles et diffuses. Pas de point décalé sur la série de l’aile postérieure ni de forme en « ? ».

Azuré cordouan : il a une série de taches triangulaires sur l’aile postérieure, entre le bord externe et la série de points principale ; les cils de l’aile antérieure sont larges à la base, ne formant pas un dessin en « T ». Avec les ailes ouvertes, la tache discale n’est pas bordée de blanc.

Biologie et Habitat

Son unique génération annuelle vole entre mars et juin, principalement en avril et en mai.

Il fréquente les habitats ouverts des forêts et des garrigues, tels que les herbages, les pâturages ou les champs d’oliviers et d’amandiers abandonnés ou peu traités. Il affectionne les plaines vallonnées, les piémonts, et, plus rarement, les zones de montagnes très pentues, entre 300 et 1200 m d’altitude. Ses chenilles s’alimentent de la lamiacée brunelle du Portugal (Cleonia lusitanica).

Répartition Gran Senda

Il est connu sur les étapes qui traversent l’intérieur de la province, où il vit dans les alentours des forêts de chênes verts, dans les champs d’oliviers, dans la garrigue des piémonts des collines et dans les sierras. Son habitat et sa plante nourricière sont présents sur d’autres itinéraires de l’intérieur et de la Serranía de Ronda, il est donc très probable qu’il existe d’autres populations sur le GSM, entre l’étape 10 et l’étape 26. Il n’est pas impossible non plus que quelques populations isolées se trouvent dans la sierra de Tejeda.