Las Ventas de la Cañada Real del Campo de Gibraltar ( Jusqu’au Km 1.5 )

À l’est de la gare de Benaoján, après le passage à niveau vers l’est, se trouvait le pont sur le Guadiaro qui marquait le début du Chemin. La voie qui va vers le nord passe par la Cueva del Gato et le Charco de la Barranca, mais celle que vous empruntez est à l’opposée, légèrement en montée. À gauche, vous passez une oliveraie et à droite le Molino de Cecilio (Moulin de Cecilio). Lorsque les sections pavées apparaissent, nous avons atteint l’auberge María Joaquina, l’une des stations-service avec hébergement et restauration pour les usagers de la Cañada Real del Campo de Gibraltar.

Le chemin de terre mène à une zone d’élargissement qui est le Descansadero de la Erilla Blanca, dans la colline peuplée d’arbres de las Viñas. Plus loin, une belle vue panoramique sur Benaoján et sa commune, vers le nord. Ensuite, vous pouvez voir ci-dessous les maisons blanches du Cortijo de la Fresnedilla et les constructions liées au pompage de l’eau potable, de l’autre côté de la rivière. Une descente raide se termine au petit pont sur le ruisseau del Agua et les ruines de l’auberge située sur un tuf aplati qui a résistée jusqu’aux années 1990. Parmi la végétation qui entoure la Venta Toribio, il y a des figuiers et un laurier.

Las Angosturas du Guadiaro ( Jusqu’au Km 6.3 )

De là, le chemin se rétrécit jusqu’à devenir un chemin qui monte entre des marnes calcaires roses jusqu’à une butte. À environ deux kilomètres du début, il y a un point de vue sur le premier tunnel ferroviaire et le Guadiaro lorsqu’il forme le Charco del Moro. Certains des événements de la bataille d’octobre 1869, connue ici sous le nom de la Reyerta, se sont déroulés ici. Laissant le Camino de Alpandeire à peine perceptible sur la gauche, nous redescendons au niveau de la rivière dans une zone où elle déborde parfois. C’est un bon endroit pour admirer la faune aquatique, surtout si vous marchez silencieusement. Ici se termine le court ruisseau qui sort de la Fuente Enrique et vous pouvez voir les épaules d’un vieux pont qui a profité de l’étroitesse du canal causée par les deux rives rocheuses.

Une nouvelle montée à travers le bosquet du Cortijo del Quejigal donne l’occasion de contempler l’une des zones les plus coûteuses de la construction du chemin de fer. Sur une très courte distance, il a fallu construire deux tunnels, une grande tranchée et un nouveau pont pour aller de l’autre côté de la rivière, vers la pente que longe le chemin.

Toujours au sud-ouest, il faut descendre de nouveau après avoir contourné la colline sous laquelle passe la voie ferrée. La végé¬tation s’expose un moment au soleil mais les chênes faginés reviennent aussitôt. Il est facile d’y repérer des genêts, des cistes blancs, des lentisques, des calycotomes velus, des térébinthes, des rosiers sauvages ou des aubépines monogynes. À gauche, laissez quelques rochers parfois utilisés comme abris contre la pluie et après quelques garde-corps en bois de protection, vous atteignez le Ruisseau Seco ou Ruisseau del Águila au kilomètre 4,5, faisant référence à la première dénomination (Ruisseau Sec).

La Cancha del Conio et ses hauts escarpements ferment cette petite vallée à l’est, franchie par un nouveau pont ferroviaire.

L’ascension suivante sig¬nifie qu’en face et au-dessus, vous pouvez voir la route entre Benaoján et Cortes de la Frontera à travers les falaises de calcaire gris où se trouve la célèbre Cueva de la Pileta. Au même niveau que le sentier mais de l’autre côté de la rivière se trouvent les ruines du Cortijo del Parral, avec son homonyme Palmarejo sur cette pente, sans vue depuis le Sentier. Cette zone boisée en franche régénération est connue sous le nom de Las Carboneras et est un autre bon exemple de forêt méditerranéenne mixte, accompagnée dans le Guadiaro d’une large bande de forêt riveraine. Nous arrivons ensuite à la Roza de María, reconnaissable à par quelques amandiers parmi un bosquet de genêts et de calycotomes velus. Un peu plus loin se trouve le lieu où s’est produit un déraillement dangereux d’un train express en 1979, heureusement sans victimes mortelles, qui a donné lieu à l’enregistrement d’un documentaire en raison du caractère insolite du sauvetage de la locomotive submergée.

Jimera de Líbar et ses terres agricoles ( Jusqu’à la fin de l’Étape )

La Cuesta de los Recoveros avec le talus du train en pente prononcée à droite et son fossé de drainage mènent à l’endroit où la vallée s’ouvre à nouveau. Il faut pour cela traverser la route sur un large pont en fer, construit en 2013 pour faciliter le passage du bétail de la Cañada Real. La rivière Guadiaro accueille à nouveau le chemin avec ses bos¬quets denses et ses noyers qui cèdent la place à l’ermitage presque disparu de la Virgen de la Salud. La jetée où se termine la descente en eaux vives se trouve au pied du sentier, c’est aussi la zone de baignade de la commune.

Cela conduit à la gare de Jimera de Líbar, où certains wagons ont été convertis en ins-tallations d’usage publique. Par un passage souterrain, vous accédez de l’autre côté de la voie de chemin de fer et empruntez le trottoir de la branche asphaltée qui monte vers le sud. Au rond-point, le dallage en pierre avec ses garde-corps en bois com¬mence. Chaque Chemin de Gare traversé a été balisé par des panneaux d’orchidées sauvages comme alternative au GR. L’entrée de la ville entre oliviers et amandiers laisse à droite la piscine municipale et se termine à la Fuente de Jimera avec son inscription de 1789, en pleine traversée de la MA-8307, où se termine l’étape.